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5 mai 2020 2 05 /05 /mai /2020 09:55

Déjà le 5 mai et je ne vous ai pas encore conté mai, ce n'est pas sain. Mai peut se décliner de multiples styles. Connaissant mon égo, vous concevez tout de go que je vais vous courir sur le flageolet avec le mois car "moi" par ci et "moi" par là, pensez-vous… Gagné ! C'est par lui que l'on va débuter. Le mois de mai, cinquième de l'année, installe les belles journées. Il fait processions de manifestations, clochettes  de muguet et fureur de fleurs. C'est le beau mois où l'on imite le kangourou. Le 1er, le 8, l'Ascension sont autant d'occasions pour faire des bonds sur le calendrier grâce aux ponts. Surtout cette année ! Oh, pardon. Ce n'était pas pour me moquer. Juste, j'avais oublié que vous étiez confinés.  OK. Alors, on remet le mai au futur, c'est sur. Nougaro, penché sur la Seine, a mis le Paris de 68 en scène avec "Paris Mai". "Mais, Mais, Mais Paris" renait quatre décennies après, avec la lettre "s", qui du mois, transformé en mais fait la condition. Abd Al Malik rend hommage à l'initial rappeur et créateur de "Nougayork". On glisse des sommets aux tréfonds de la chanson si vous le permettez. Henri Salvador, a aussi chanté "Mais non mais non".  Mais si ! Il n'en est, heureusement pour sa réputation, pas le parolier ! Mais : le conditionnel affublé d'un tréma, nous transporte en campagne. Ce signe diacritique en fait une céréale. Le maïs, sous le tréma a germé sans trop se marrer. "Maïs outai ?" chanterait…Stromaé ! Restons en chanson et à la campagne avec "Mylène-mi-coton" Farmer qui, elle, a beaucoup hésité en chantant "Oui mais non". Puisque de ruralité j'ai abordé, retournons à mes vertes années. Il était un grand bac en bois aux usages, certes divers, mais surtout destiné à "racler ", chaque février, feu (tout chaud) le cochon. On le nommait…mée ou bien peut-être maie… Mon ignorance s'explique par le fait que jamais nul ne l'écrivait. Sans doute, l'origine faut-il chercher dans la définition de la partie basse d'un pressoir recueillant le divin jus, futur vin, dont l'usage fut détourné. Ou bien dans la définition de ce rural pétrin où l'on fabriquait le pain et qui, en de lointaines origines, s'écrivit mait ! Mais "a" et "i" suffit ! Il ne faut point pousser mémé dans les orties. Revenons à orthographier maie…mée ! Le terme nous emmène en voyage dans plusieurs communes de France de Mayenne en Alpes de Haute Provence, avec une halte dans la Sarthe, une pause en Eure-et-Loir, en caressant Melun et filant plein sud sur les Landes. Fatigués de ce long voyage ? Une pause repas ? Non ? Vous voici victimes d'une indigestion de mets ? Fin du repas. Le dessert, je vous le mets là.                                                                                                                                                                                                   MAXDESTILLAC

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